Gia Carangi
Gia Carangi est née à Philadelphie en 1960. Elle compte parmi les premiers tops modèles. C’est d’ailleurs à elle que Cindy Crawford doit son surnom « Baby Gia ». En effet, cela est du à la ressemblance frappante entre les deux mannequins.
Entre 1979 et 1982, Gia est apparue dans la couverture des plus grands magazines de mode tels que Vogue et Cosmopolitan. Elle figure aussi dans de nombreuses campagnes publicitaires, y compris celles de Christian Dior, Versace et Maybelline. GIA a également été la vedette du clip vidéo de Blondie «atomique». Gia était une socialite et fréquentait souvent les soirées mondaines au fameux Studio 54, connu pour être le repère des riches et célèbres.
En 1980, Gia perd son agent Wilhelmina Cooper suite à un cancer du poumon. Ce drame annonce sa descente aux enfers, et la conduit dans l’abus de drogues. Sa carrière se détériore progressivement et ses excès résulte à sa contraction du sida en 1986. Elle succombe à la maladie tout juste âgée de 26. Gia a fait une transition rapide allant d’un mannequin à succès gagnant des milliers de dollars par jour pour visiter les galeries de tir d’héroïne à New York Lower East Side.
Le photographe de mode Francesco Scavullo se rappelle d’un tournage dans les Caraïbes : « Elle pleurait parce qu’elle ne trouvait pas ses drogues. J’ai littéralement du l’allonger sur son lit et attendre jusqu’à ce qu’elle s’endorme. » En 1980, sur une photo de Vogue magazine, la rumeur veut que ses marques d’héroïne étaient encore visibles même après les retouches.
Gia a finalement développé le sida et son état a empiré, elle a été transférée à l’hôpital de « Philadelphie Hahnemann University », sa mère est resté à ses côtés jour après jour laissant ainsi très peu de visiteurs. Quand elle est morte le 18 Novembre 1986, aucun membre de l’industrie de la mode n’a assisté à ses funérailles. Gia a été l’une des premières femmes en Amérique pour mourir du sida.
Même après sa mort, la sexualité Gia n’a jamais été confirmé. Néanmoins, elle est reconnue au statut d’icône gay et est souvent considérée comme étant le premier mannequin gay, bien qu’elle ai eu des partenaires masculins et féminins.
Le destin tragique de Gia a inspiré de nombreuses œuvres qui ont depuis contribué à la création de son héritage. Une biographie de Gia écrite par Stephen Fried « Thing of Beauty » (titre d’un poème de John Keats) et publié en 1993 et en 1998 un film biographique appelé Gia, avec Angelina Jolie dans le rôle principal.